Love is a Laserquest

Hey ! Bien le Bonjour ! Bien le bonsoir !

Aujourd’hui article très spécial puisque le joueur de Laserquest, Hamerz, m’a proposé de faire une interview suite à ma publication au sujet du laserquest (article désormais supprimé pour des raisons personnelles).

Je tiens à préciser que c’est ma toute première interview donc ne m’en voulez pas si ça paraît un peu brouillon.

Comment a-t-il découvert le Laser Quest ?

Hamerz (de son vrai nom Bastien Regnier) a découvert le Laser Quest à l’âge de 10 ans lors de l’anniversaire d’un ami au Laser Quest de Creil.

Combien de temps s’est-il laissé avant de faire des tournois ?

Au bout de 2 ans suite à la fermeture du Laser Quest de Creil en 2008, il a décidé de se lancer dans la compétition.

D’après lui, quelle est la véritable différence entre le Laser Quest et le Laser Game ?

Sans vouloir rentrer dans les détails, c’est comme pour McDo et Quick. Les gilets ne sont pas conçus de la même façon puisqu’au Laser Quest cela se fait par des ondes radios.

D’après lui, le Laser Quest doit-il être considéré comme un sport ?

Bien sûr puisqu’un sport est une activité physique qui nécessite un entraînement et un esprit sportif individuel et collectif. C’est surtout un sport que tout le monde apprécie et c’est le seul sport mixte où il n’y a pas de composition d’âge, de sexe, etc. et cela serait bien que cela ne change pas. Bien évidement il y a le besoin d’une personne pour gérer le matériel précis.

Quel a été son plus gros succès au tournoi ?

C’était gagner son tout premier tournoi, mais son vrai succès est le fait d’être en équipe avec des vrais joueurs qui ont des années d’entraînement mais surtout d’avoir son équipe derrière soi.

Quels ont été les plus grandes difficultés lors de la fondation de la fédération des jeux de laser ?

Ça a été d’unifier les différentes communautés des jeux de Laser. Pour lui, le Laser est possible pour tous les joueurs quel que soit l’âge et il a trouvé que ce n’est pas crédible qu’il y ai eu un système d’âge où la majorité est entre 20-30 ans.

Quel a été sa plus belle rencontre au laser ? (Champion, équipe adverse, etc.)

Hamerz a eu l’embarras du choix et propose 3 réponses :

- L’Équipe Phoenix avec Vaga, joueur qu’il admire, il avoue qu’il est très excellent et passionné dans le domaine et c’est une personne avec laquelle il y a une bonne entente en général.

- Trixi, un des meilleurs joueurs anglais de tous les temps et qui a organisé tous les tournois depuis 1993 et qui a remporté énormément de compétitions. C’est un joueur extrêmement passionné et il est très connu durant toutes les périodes du Laser toutefois il a failli arrêter mais il s’est permis de continuer.

- Son équipe, Scarman, qui est composé d’une dizaine de joueurs et beaucoup de monde sont passés par là. D’après lui, quelques soient les ressentis il y a forcément de bons souvenirs cela peut passer de quelques jours à des années auprès de l’équipe.

Mise à part avoir été un joueur, a-t-il déjà arbitré un tournoi ?

Oui

Jouer et arbitrer n’ont rien à voir, cela paraît très difficile et il n’y a pas le même point de vie au sujet du capteur et de la façon dont joueur joue, il y a donc un côté fair-play avec le contact physique sans volonté de faire mal à l’autre joueur qui ne peut pas être compté comme faute mais aussi le côté vision avec la stratégie de se mettre en place et encore le côté neutre quand on commence à jouer. Le problème est que certains ne mettent pas de fautes afin de laisser passer une équipe devant.

Le fait d’être uniquement arbitre, oui ça a été le cas et par ailleurs il souhaiterait qu’il existe une école pour faire de l’arbitrage de Laser pur sur le positionnement et le blocage des tirs afin d’éviter tout passage en pleine game. C’est peut-être possible un jour quand le Laser aura les moyens et quand des anciens joueurs seront prêt à se lancer dans l’arbitrage, cela a un côté agréable sur la concentration et d’éviter de regarder les points de temps à autre.

Pourquoi le Laser Quest à temps plein ?

Cela a été un choix dans la vie durant son ancien travail puisqu’il passait son temps à répondre à des mails tard le soir, attendre d’avoir son salaire à chaque fois et par la suite pratiquer sa passion. En 2015, le Laser français se casse la figure, il n’y avait plus d’équipe et de joueurs mais il restait que les joueurs historiques. Sa passion était en train de mourir sous ses yeux, il s’est remis en question pour se consacrer à une seconde vie et il l’a fait en prenant des risques vu qu’il s’agit de sa passion depuis son enfance et qu’il est important de se consacrer dans sa vie pour sortir, etc. Il avoue que les gens ne savent pas profiter et il a toujours été d’accord pour sortir. Grâce au Laser, il peut s’occuper de tout ce qui a rendu sa vie encore meilleure aujourd’hui.

Quel est le fait de ne plus être à la FFJL ?

Quelques soient les raisons de son départ, personne n’osait se consacrer à cela et il y avait des facteurs qui mettait la FLJN dans le pétrin. D’après lui, la FFJL va reprendre grâce à la création de la structure qui comporte énormément de cheminement. Il y a l’aspect politique et associatif dans les sujets de la FFJL mais on ne peut pas la créer sans connaître le soutien et les gens de tout horizon qui ont un but et un projet de collectivité. Lui aussi fait de la politique en voyant que les gens ne réfléchissent pas assez et que ce genre de projet est un très long travail en termes de papier. Il y avait un cap, à tout moment c’était possible en 24 heures pour créer des relations et créer des projets mais il n’y a personne en Europe sauf lui.

Pourquoi le championnat du monde ?

C'est le fait de rencontrer les meilleurs joueurs, peu importe si l'équipe Scarman est dernière et la plupart sont pas très nombreux. En y repensant, participer au championnat du monde c'est affronter les 100 meilleurs équipes. Il y a cette passion d'affrontement et de souvenirs entre chaque moments de jeu, de la journée ou sur une coupe.

Le championnat du monde de Laser Quest se déroulera cet été aux États-Unis.

Pourquoi Hamerz ?

Cela vient d’un groupe de musique

Un projet à l’avenir ?

Ça fait six mois qu’il s’occupe de pas grand-chose. Pour l’instant il y a des entraînements et des pauses. Il est déçu pour de nombreuses choses mais tant qu’il y aura autant de joueurs et l’espoir que le Laser soit considéré officiellement comme un sport, il ne sera pas loin de créer des opportunités.

Le titre de cet interview est tiré de la chanson "Love is a Laserquest" du groupe Arctic Monkeys